LA VOIX DU COMBATTANT : LE PILLAGE TUE
FONCTIONNEMENT INTERNE.
Les associations locales et fédérations départementales de l’UNC ont toute liberté pour créer leur propre publication.
Certaines y voient légitimement un lien supplémentaire entre leurs adhérents qui leur permet de compléter l’information publiée dans leur encart régional de La Voix du Combattant, par exemple en y intégrant davantage de photos sur les événements locaux, ou des informations purement administratives propres à leurs associations.
Cependant, La Voix du Combattant est le fruit du travail de salariés du siège national, qu’il s’agisse de l’écriture des articles, des photos ou de la mise en page.
À ce titre, il est protégé par le droit de la propriété intellectuelle.
En conséquence, la reproduction et diffusion des articles et photos qui sont publiés dans l’édition nationale de La Voix du Combattant est interdite sans l’accord du directeur de publication, président-national de l’UNC.
Rappelons en outre que ce journal ne coûte que 0,90 euros qui servent à abonder les actions sociales de l’UNC.
Si chaque département reprend dans sa propre publication les articles publiés dans La Voix du Combattant, les adhérents n’auront évidemment plus aucune raison de s’abonner à ce journal créé en 1919 par Clemenceau.
C’est la mort assurée de la vocation sociale et solidaire de l’UNC.
Et donc, à terme, de l’association elle-même.