L’UNC ET LE 19 MARS
L’année 2022 commémore le soixantième anniversaire « officiel » de la signature des accords d’Evian, le 19 mars 1962, accords censés mettre un terme au conflit en Algérie…
En fait, il n’en fût rien et de nombreux Pieds-noirs et environ 75 000 Harkis furent massacrés par les terroristes du FLN algérien dans les semaines qui ont suivi, sans réaction de l’armée française, sur ordre du gouvernement français de l’époque… sans oublier les 750 militaires français tués après cette date qui, pour eux et pour leurs proches, n’a pas signifié la fin de la guerre.
C’est sous la présidence de François Hollande que la loi du 6 décembre 2012 a institué le 19 mars « journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc ». Quoi qu’il en soit, cette date reste une date infamante, synonyme de trahisons et d’abandons, elle marque une défaite politique de la France malgré une victoire militaire de ses forces armées.
Au regard de ces faits, et par respect pour nos compatriotes alors chassés de chez eux ou égorgés par les tueurs du FLN, pour nos frères d’armes supplétifs ou non, nous ne pouvons pas, nous, combattants d’hier et d’aujourd’hui, cautionner un tel événement.
C’est la raison pour laquelle depuis 1963, l’UNC refuse de commémorer le 19 mars et s’interdit toute participation aux cérémonies et en particulier la présence de porte-drapeaux.
Depuis 60 ans, la position de l’UNC reste intangible