LE MOT DU PRESIDENT

Chers Présidents et amis,

La crise du Covid-19 perdure, et il convient de s’adapter.

Fort de ce constat, la messe de Fondation de l’UNC a eu lieu le 7 février avec une assistance très réduite et il en a été de même le soir, lors du ravivage, d’ailleurs avancé à 17h00 pour cause de couvre-feu.

Nous avons également dû annuler la journée de formation des nouveaux présidents, lesquels recevront d’ici peu un dossier avec toutes les informations qui étaient prévues.

Dans le doute total concernant les perspectives sanitaires dans les prochains mois, et après réflexion et échanges avec l’UNC 37, nous avons estimé que les conditions actuelles n’étaient pas du tout favorables à un déroulement serein du 92e congrès national prévu fin mai à Tours, notamment eu égard au fait qu’une grande partie de nos adhérents appartiennent à une population à risque.

Il nous a donc semblé raisonnable de programmer son report au vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022.

En revanche, l’assemblée générale statutairement obligatoire et initialement couplée au congrès de Tours le samedi 29 mai 2021, se tiendra ce même jour à Paris, selon les mêmes modalités qu’en octobre 2020, dans le respect des conditions sanitaires et l’utilisation du vote électronique.

Dans un autre ordre d’idée, je voudrais de nouveau évoquer la question des effectifs et par conséquent du recrutement.

Au 31 décembre 2020, les redevances perçues par le siège national correspondaient à un effectif de 167 822 adhérents.

Même si certains départements qui n’ont pas pu se mettre en règle à la date fixée (depuis des décennies !) et ont ou devraient régulariser dans les prochains jours, nous subissons une baisse des effectifs et nous serons en deçà des effectifs de2019 qui étaient de 180 223 adhérents.

Il importe de recruter ! Mais pour parodier un personnage célèbre, il ne suffit pas « de sauter sur sa chaise comme un cabri en disant « recrutons ! », « recrutons ! », « recrutons ! », cela n’aboutit à rien et cela ne signifie rien.

Si au niveau national, nous faisons un effort particulier pour faire mieux connaitre l’UNC, notamment auprès des trois armées qui, chaque année, rendent 20 000 militaires de tous grades à la vie civile et qui constituent une cible de recrutement idéal pour notre association, il importe que ces efforts soient relayés au niveau départemental et local en utilisant les outils mis à votre disposition (exposition, clip, Power point, magazine), en vous rapprochant des unités militaires quand il y en a, en entretenant et développant des réseaux et en nouant avec ces unités des relations privilégiées.

C’est une attitude qui doit nous obliger à sortir de notre entre soi … et à nous adapter, sinon nous sombrerons.

Il y a quelques semaines, je recevais ce mail que je livre à votre réflexion : « Je travaille encore à la Défense, j’ai 51 ans et je travaille entouré de jeunes militaires ou anciens militaires qui ne trouvent aucun intérêt à rejoindre une association d’anciens combattants.

Tout d’abord, il y a plusieurs points bloquants.

D’abord, nous travaillons et sommes peu disponibles pour le monde associatif en général.

Pour mon cas, je constate que les réunions, les repas, les activités proposées sont très souvent organisées en semaine.

Ceux qui s’y rendent sont retraités.

Il m’est donc impossible de participer…

Certains anciens n’ont pas conscience que les conflits ont perduré après la guerre d’Algérie et que les anciens combattants de la guerre du Golfe, de l’ex-Yougoslavie, de l’Afghanistan et des Opex ont entre 50 et 20 ans …

Je n’ai pas encore grand-chose à proposer pour que les associations d’anciens combattants attirent des jeunes, mais peut être pourriez-vous trouver des activités accessibles … »

Bien sûr, cette affirmation peut sembler exagérée, voire caricaturale mais elle ne mérite pas d’être totalement rejetée.

Au contraire, elle doit donner lieu à méditation …

Hervé Longuet

Président-national