LA LETTRE DU PRESIDENT NATIONAL DE L’UNC

LE MOT DU PRÉSIDENT

Chers présidents, chers amis,
Sans vouloir paraphraser un acteur français célèbre, dans un film à succès, mon programme pourrait tenir en trois points, la communication, la communication et la communication !
Je l’ai déjà évoqué dans de nombreuses instances, déjà écrit dans l’ensemble de nos vecteurs de communication, oserai-je le dire, déjà martelé à de nombreuses reprises : communiquer est vital pour l’UNC. Communiquer pour faire savoir ce que nous sommes et les valeurs que nous défendons, sur ce que nous faisons au titre de la reconnaissance, de la solidarité, de la mémoire, de la citoyenneté et de la promotion de l’esprit de défense pour le monde combattant, mais aussi et surtout pour recruter de nouveaux adhérents, ce qui est un impératif vital, car il y va véritablement de notre survie !!
Nous avons mis en place une stratégie de communication qui repose sur une dynamique collective qui doit se décliner impérativement à tous les niveaux de notre association. Il est indispensable de pouvoir s’appuyer sur les relais identifiés que sont les correspondants communication de chaque département, dont la mission est de coordonner, de mettre en cohérence toutes les initiatives, et de filtrer, canaliser et fluidifier la circulation de l’information. Nous disposons pour cela de très bons supports, au premier rang desquels se place notre mensuel La Voix du Combattant. Il est riche et divers, et se place très objectivement bien au-dessus de nombreuses publications du même ordre. Je pourrais également mentionner, en termes de communication interne, la lettre que vous êtes en train de lire, ainsi que celle du directeur administratif, UNC Infos. Mais soyons réalistes, ce sont des produits internes qui sont peu voire pas diffusés en dehors de l’UNC. Or, une bonne stratégie dans ce domaine doit être, comme le dise les spécialistes, orientée à 360°. Elle doit donc toucher toutes les cibles, avec tous les médias dont nous pouvons disposer. Nous devons donc innover, nous démultiplier et aller au-delà d’un public acquis.
Il faut d’une part investir plus massivement les réseaux sociaux, car c’est là que nous pourrons atteindre une partie de nos futurs adhérents. Nous disposons déjà d’une page nationale Facebook dynamique, très régulièrement alimentée par notre actualité, comme le sont d’ailleurs celles des fédérations départementales et des associations locales. Mais cela ne suffit pas car les réseaux sociaux sont très divers, compartimentés, s’adressent chacun à des tranches d’âge particulières, avec des outils spécifiques. Il y a aujourd’hui clairement deux champs à investir. Tout d’abord le réseau LinkedIn, réseau à caractère plutôt professionnel et institutionnel. Un compte officiel y sera créé sous peu ; il rendra compte des activités officielles de l’UNC et relaiera celles des comptes institutionnels que nous suivrons (ministres, armées…).
Seconde piste, la production de vidéos, de différents formats, sur des sujets à la fois institutionnels, donc ayant une certaine pérennité, et des sujets d’actualité, ayant donc une durée d’intérêt plus courte. Ces vidéos ont l’immense avantage de pouvoir être diffusées sur tous nos canaux : Facebook, site Internet, LinkedIn et surtout Y ou T ube, réseau social où se trouvent nos cibles prioritaires. Avec peu de moyens techniques, des conseils avisés (cf. page 4) et de la bonne volonté, l’UNC peut s’exporter sur les réseaux de façon très dynamique, en donnant, de surcroit, la parole aux acteurs de terrain.
Il faut d’autre part réfléchir à faire sortir La Voix du Combattant des frontières de l’UNC. Cela peut se faire au moins par le biais d’un produit numérique, telle une newsletter, et, pourquoi pas, en imaginant également une édition papier grand public. Cela peut être complexe à mettre en œuvre mais je crois qu’il ne faut pas s’interdire d’y réfléchir. Vos idées seront dans ce domaine les bienvenues.
Vous le voyez, l’imagination est en marche et demande une mobilisation de tous et de tous les instants. Il ne faut pas s’attendre à ce que les investissements en matière de communication soient forcément rentables immédiatement, mais il est certain que si rien est fait, cela ne rapportera rien !